La Chine célèbre les dix ans de son initiative majeure, “La Ceinture et la Route”, qui vise à stimuler les échanges et la connectivité entre l’Asie, l’Europe et l’Afrique. Pour la Tunisie, cette initiative revêt une importance particulière, car le pays est membre de cette vaste entreprise de développement économique. Le Conseil Tunisien des Relations Internationales (CRI), présidé par Khemaies Jhinaoui, ancien ministre des Affaires étrangères, a organisé un colloque pour discuter des réalisations et des opportunités offertes par “La Ceinture et la Route”.
Khemaies Jhinaoui, qui avait signé le Mémorandum d’Entente sur l’adhésion de la Tunisie à l’initiative en 2017, a souligné que l’ambition était d’intégrer la Tunisie dans ce projet chinois d’envergure et de promouvoir une coopération plus étroite entre les deux pays.
“La Ceinture et la Route”, annoncée par le Président Xi Jinping en 2013, vise à améliorer les infrastructures, faciliter l’investissement, le commerce et les contacts entre les peuples à travers l’Asie, l’Europe et l’Afrique. Selon les estimations de la Banque Mondiale, cette initiative pourrait générer chaque année 1 600 milliards de dollars US, soit 1,3% du PIB mondial d’ici 2030, apportant un nouvel élan au développement économique mondial.
La Tunisie peut jouer un rôle stratégique dans cette initiative en tant que pont entre la Chine et l’Europe, l’Afrique et le monde arabe. Cependant, pour maximiser ces opportunités, il est essentiel que le cadre réglementaire tunisien évolue vers plus d’ouverture et de flexibilité.
L’initiative de gouvernance mondiale de l’intelligence artificielle lancée par la Chine dans le cadre de “La Ceinture et la Route” ouvre de nouvelles perspectives, notamment en contrôlant les câbles sous-marins qui sont vitaux pour la transmission des informations à l’international.
La Tunisie, située à la croisée de l’Afrique et de l’Europe, est idéalement positionnée pour jouer un rôle clé dans ce domaine. Les dirigeants tunisiens actuels ont l’opportunité de capitaliser sur cette position géostratégique pour favoriser la connectivité et la coopération entre la Chine et d’autres régions.
La Chine continue à renforcer ses liens avec la Tunisie et d’autres pays à travers le monde grâce à cette initiative d’envergure. Le développement d’infrastructures, tels que l’hôpital militaire de Sfax, l’académie diplomatique, le Centre de Cancérologie à Gabès, ou encore la station photovoltaïque de Kairouan de 100 MW en Tunisie, témoigne de l’impact concret de cette coopération.
La question qui se pose est la suivante : la Tunisie saura-t-elle capitaliser sur ces opportunités et devenir un partenaire de choix pour la Chine dans sa quête de développement régional et mondial ? L’avenir économique de la Tunisie pourrait bien en dépendre.
Quelle est votre opinion sur cette initiative et son impact potentiel sur la Tunisie ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous. Votre point de vue est essentiel pour cette discussion sur l’avenir de la Tunisie dans un monde de plus en plus connecté.