La Chine expérimente une puce cérébrale pour rivaliser avec Elon Musk

Durant son récent déplacement en Chine, où il s’est entretenu avec Li Qiang, le Premier ministre, au sujet de Tesla et des régulations relatives aux données, Elon Musk a reçu une nouvelle pour le moins préoccupante. La Chine serait en train de développer une nouvelle technologie de puce qui pourrait directement concurrencer le projet Neuralink de Musk.

Bien que le projet de Musk aux États-Unis soit considéré comme plus avancé, il convient de noter que les avancées réalisées par la Chine sont remarquables. La société Beijing Xinzhida Neurotechnology a récemment annoncé que sa puce NeuCyber Array BMI a permis à un singe de manipuler un bras robotisé par la pensée. Cela marque une avancée significative dans les recherches pour développer des interfaces cerveau-machine efficaces.

La NeuCyber Array BMI, une rivale pour Neuralink ?

Le but de cette puce électronique est similaire à celui des puces Neuralink : elle cherche à intercepter les intentions cérébrales pour les convertir en commandes motrices. L’idée qu’un simple effort de pensée puisse entraîner un mouvement physique, sans action musculaire, mais par l’intermédiaire d’un ordinateur, se concrétise avec la NeuCyber Array BMI. Cette technologie repose principalement sur trois éléments clés.

Le premier est un réseau d’électrodes flexibles, crucial pour assurer une interface cerveau-machine moins intrusive et donc plus sûre. Le second élément est le système de capture des signaux neuronaux, qui saisit efficacement les intentions cérébrales. Le troisième et dernier élément est un algorithme génératif de décodage neuronal, qui traite les informations capturées.

Tests précliniques “seulement”

Il est important de souligner que les expérimentations menées par la société chinoise ont été réalisées sur des primates. Les bénéfices complets et les éventuels risques de cette technologie restent donc à évaluer pleinement. Bien qu’une autorisation pour des essais sur des êtres humains par les autorités sanitaires chinoises pourrait apporter plus de clarté, une telle autorisation semble pour le moment ne pas être envisagée.

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