La Chine continue de surprendre sur la scène internationale, marquant un nouvel exploit dans le domaine militaire.
Après le retour sur Terre d’un appareil mystérieux resté en orbite pendant neuf mois, Pékin fait de nouveau parler d’elle.
Selon le South China Morning Post, des scientifiques chinois auraient réalisé une avancée technologique majeure en remplaçant le tungstène par de l’acier dans les cônes de nez de leurs missiles hypersoniques.
Cette innovation est particulièrement significative car l’acier, plus léger et moins coûteux que le tungstène, pourrait réduire considérablement les coûts de fabrication de ces missiles.
Cette réduction de coûts permettrait d’augmenter la production et de renforcer les stocks militaires à moindres frais, une perspective qui pourrait changer la donne sur le plan stratégique.
Les chercheurs chinois sont unanimes quant à l’efficacité redoutable de ces missiles hypersoniques, capables d’atteindre des vitesses impressionnantes allant jusqu’à Mach 8, soit 9 800 km/h. Toutefois, le point de fusion de l’acier, situé à 2 190 degrés Celsius, est bien inférieur à celui du tungstène, qui est de 3 000 degrés Celsius.
Ce facteur pourrait poser des problèmes en fonction de la vitesse du missile et des conditions atmosphériques.
Pour pallier ce défi, les scientifiques chinois ont développé une protection thermique avancée.
Cette protection est composée d’une céramique ultra-haute température, associée à une couche d’aérogel agissant comme isolant thermique.
Cette combinaison permettrait à l’acier de conserver sa forme sans fondre, assurant ainsi l’efficacité du missile jusqu’à l’impact final.
Si cette prouesse est confirmée, elle pourrait bien marquer un tournant dans le domaine de l’armement et influencer les stratégies militaires à l’échelle mondiale.