Après la fin de la guerre civile en 2011, la Côte d’Ivoire a investi au moins un milliard de dollars pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024. Le gouvernement ivoirien espère que cet événement accélérera l’impressionnante reprise du pays depuis la fin du conflit.
Pour préparer la compétition, qui a débuté le 13 janvier, le gouvernement a construit 4 nouveaux stades et rénové 2 autres, en plus de moderniser les aéroports, les routes, les hôpitaux et les hôtels dans les cinq villes hôtes.
Financement et Préoccupations Économiques
Cette initiative représente la plus grande opération de reconstruction en Côte d’Ivoire depuis les guerres civiles de 2002-2007 et 2010-2011. Une partie de ces dépenses a été financée par un prêt de 3,5 milliards de dollars obtenu auprès du Fonds monétaire international en avril dernier.
Malgré une croissance annuelle moyenne de 8 % depuis l’arrivée au pouvoir du président Alassane Ouattara en 2010, l’ampleur des dépenses soulève des inquiétudes, la Côte d’Ivoire étant classée 138e sur 190 pays en termes de PIB par le FMI.
Vision et Stratégie du Gouvernement
Les responsables ivoiriens, cependant, voient ces constructions comme un investissement dans l’avenir, non seulement pour le sport mais aussi pour le développement économique et social.
Ils espèrent que l’organisation de la CAN 2024 améliorera les infrastructures de transport et stimulera l’économie, en particulier dans les villes hôtes.
Le gouvernement envisage également d’ouvrir les stades au public, arguant que des citoyens en meilleure santé réduiraient la charge sur l’État, qui a mis en place une assurance maladie universelle en 2019.
Un projet conjoint avec la France vise à construire dix complexes sportifs dans tout le pays, renforçant l’infrastructure sportive dans les régions qui n’accueillent pas de matchs de la CAN.
Impact Économique Espéré
La Côte d’Ivoire, qui a connu une amélioration financière significative depuis la fin des guerres civiles, espère que la CAN 2024 stimulera davantage son économie, déjà renforcée par d’importants investissements gouvernementaux et la performance de ses principaux producteurs de café et de cacao.
Commentaires
commentaires