Des données préliminaires sur l’exécution du budget de l’État jusqu’à fin septembre 2023 indiquent que la dette publique a atteint les 120,5 milliards de dinars. Il s’agit d’une augmentation de 5,7 milliards par rapport à la fin de 2022, soit une hausse de 4,9%, toutefois inférieure à l’accroissement du PIB nominal.
Cette évolution a conduit à une diminution relative du poids de la dette dans le PIB, passant de 79,9% en 2022 à 76% fin septembre 2023. De plus, selon la loi de finances rectificative de 2023, on s’attend à ce que la dette publique atteigne 127,2 milliards de dinars en fin d’année.
Il y a eu également une augmentation de la dette publique locale de 3,8 milliards de dinars (+7,9%) entre fin 2022 et septembre 2023, tandis que la dette publique extérieure a augmenté de 1,9 milliard de dinars (+2,8%). Par conséquent, la part de la dette publique locale dans le total de la dette publique est passée de 42% à 43,2%, tandis que celle de la dette publique extérieure a diminué de 58% à 56,8%.
Sur le total de la dette publique extérieure, 58,8% est en euros et 27,5% est en dollars. Dans le même temps, la dette publique vis-à-vis du marché financier international représente actuellement 19,9%, contre 20% en bilatéral et 60,1% en multilatéral.
Cette diminution de la part de la dette publique extérieure s’explique par des emprunts étrangers inférieurs à ceux initialement prévus dans le budget. En effet, à la fin du troisième trimestre, l’État a mobilisé 4,1 milliards de dinars d’emprunts extérieurs, contre un objectif initial de 14,85 milliards de dinars pour l’année 2023, révisé à la baisse à 10,56 milliards par la loi de finances rectificative 2023.