La Fédération générale des médias a condamné la persistance des atteintes à la liberté de la presse et d’expression dans le pays, ainsi que l’utilisation du décret 54 pour emprisonner les journalistes.
Cette déclaration survient à la suite de l’arrestation des journalistes Mourad Zghidi et Borhen Bsaïes, ainsi que de l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmeni par les forces de sécurité.
La Fédération a également condamné l’agression contre l’équipe de France 24, l’arrestation du photojournaliste Hamdi Tlili, et la destruction de son équipement.
Elle a considéré que le décret est devenu comme l’épée de Damoclès au-dessus de la tête de tous les journalistes et un outil de répression des voix libre. Elle a également mis en garde contre les campagnes de diffamation et d’incitation menée à l’encontre des journalistes.
À cet égard, la Fédération a signalé la dangerosité de la propagation du discours de haine, de la division et de la trahison” à leur encontre dans certains médias et sur les réseaux sociaux par des « chroniqueurs » qui n’ont rien à avoir avec le secteur.