La dette publique de la France a atteint un niveau sans précédent à la fin du deuxième trimestre de 2024, s’élevant à 112% du produit intérieur brut (PIB).
Cette situation, bien que préoccupante, s’inscrit dans une tendance mondiale d’endettement croissant.
Comparaison avec d’autres pays européens
En Europe, la France n’est pas seule à faire face à une dette publique élevée. L’Allemagne, par exemple, affiche une dette de 65% du PIB, malgré une économie en difficulté.
En revanche, des pays comme la Grèce et l’Italie montrent des ratios d’endettement encore plus élevés, à 160% et 137% du PIB respectivement. L’Espagne et le Portugal suivent de près avec des dettes représentant 107% et 99% de leur PIB.
Les bons élèves de l’endettement
Les pays baltes et scandinaves, ainsi que la République tchèque et la Bulgarie, présentent des niveaux d’endettement bien inférieurs, tous sous la barre des 45%.
Ces nations, moins peuplées que la France, semblent mieux maîtriser leurs finances publiques.
Une tendance mondiale
La crise du Covid-19 a largement contribué à l’augmentation des dettes publiques, non seulement en Europe mais aussi à l’échelle mondiale.
Le Royaume-Uni, par exemple, a atteint une dette de 100% du PIB, un record en 60 ans. Aux États-Unis, la dette est montée à près de 32 000 milliards d’euros, soit quasiment 100% du PIB. Le Japon affiche une dette encore plus préoccupante, atteignant 260% du PIB.
L’appel de l’OCDE
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a récemment estimé que la dette publique mondiale s’élevait à 97 000 milliards de dollars.
Pour remédier à cette situation, l’OCDE recommande d’augmenter les impôts, notamment sur le patrimoine des plus fortunés, afin de renflouer les caisses des États.
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