Est-il possible qu’Elon Musk soit une source d’inspiration ? Le célèbre milliardaire américain, à la tête du groupe SpaceX, semble avoir influencé le gouvernement français. En conséquence, Paris envisage de financer quatre initiatives privées de lancement spatial, dans l’espoir de révéler une future entreprise phare.
L’avance prise par les États-Unis dans le domaine spatial, notamment grâce à SpaceX, est notable. En 2023, l’entreprise américaine a réalisé pas moins de 107 lancements de fusées. À titre de comparaison, l’Europe affiche des performances plus modestes avec seulement trois lancements au cours de la même période, dont deux étaient des fusées Ariane 5.
La France à la recherche de son propre SpaceX
Face à ce retard, le gouvernement français a opté pour le financement de quatre sociétés privées qui effectueront bientôt des vols test. Cela coïncide avec le 60ème anniversaire du Centre spatial guyanais de Kourou, un événement auquel le président Emmanuel Macron est prévu de participer.
Les entreprises sélectionnées incluent Latitude, HyprSpace, Sirius Space, et Maiaspace. Les deux premières se concentreront sur le lancement de charges utiles légères, entre 100 et 200kg, prévu pour 2026-2027. Les missions de Sirius et Maiaspace, quant à elles, se destineront à des charges plus conséquentes, avec Sirius visant à envoyer 700kg à une altitude de 600km et Maiaspace projetant de placer 1.5 tonne en orbite basse.
L’Europe s’active dans la course spatiale
Cette initiative du gouvernement français marque un fort soutien aux entreprises nationales dans un contexte où, en 2025, l’Agence spatiale européenne prévoit de sélectionner le prochain fournisseur de micro et mini-lanceurs. De nombreux concurrents européens, y compris des entreprises allemandes (telles que RFA et Hyimpulse) et espagnoles (comme PLD Space), sont déjà en compétition.
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