Une équipe de chercheurs de l’Université de Sydney en Australie a mené une étude longitudinale impliquant plus de 10 000 personnes nées dans les années 90, suivies sur une période de 10 ans, de l’âge de 19 à 29 ans.
Cette étude a révélé que les individus de cette génération sont les plus susceptibles de souffrir de dépression, d’anxiété et d’autres troubles mentaux.
Les résultats indiquent que les problèmes psychologiques de cette génération ne s’améliorent pas avec l’âge, contrairement aux générations précédentes, et cela pourrait avoir de graves conséquences pour les individus et la société.
Les chercheurs insistent sur le fait que les réseaux sociaux sont un facteur majeur, poussant les participants à se sentir insuffisants. D’autres facteurs contribuent également à ce phénomène, tels que les changements climatiques et les pressions économiques.
L’étude conclut qu’il est nécessaire de prendre des mesures pour traiter ce problème, notamment en fournissant davantage de soutien en matière de santé mentale pour ceux nés dans les années 90.
Deux études scientifiques ont révélé que la génération née dans les années 90 présente une santé mentale plus dégradée que les générations précédentes.
La première étude, menée par des chercheurs de l’Université de Sydney, a démontré que cette génération est plus vulnérable à la dépression, à l’anxiété et à d’autres troubles mentaux que leurs aînés.
Les chercheurs ont utilisé des enquêtes pour suivre la santé mentale de près de 30 000 adultes sur une décennie, montrant que non seulement la jeune génération est la plus touchée, mais aussi que leurs problèmes émotionnels ne montrent aucun signe d’amélioration, contrairement aux générations plus âgées qui s’améliorent avec le temps.
Selon les chercheurs, les réseaux sociaux sont le principal facteur de cette dégradation, alimentant un sentiment d’insatisfaction personnelle chez les participants.
L’étude a analysé les réponses des sondages entre 2010 et 2020 pour observer l’évolution de la santé mentale des personnes nées entre les années 40 et 90, comparant les résultats entre les groupes d’âge.
Le chercheur principal, le Dr Richard Morris, a souligné que les trentenaires courent un risque élevé de problèmes de santé mentale, marquant la première apparition de différences significatives entre les groupes de naissance.
Le Dr Peter Baldwin, chercheur à l’Institut Black Dog, a ajouté que la technologie, et en particulier les réseaux sociaux, est le principal coupable, augmentant les niveaux de comparaison sociale qui affectent négativement la santé mentale.
La deuxième étude, menée par des chercheurs de l’Université de Californie à Berkeley et publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), confirme les conclusions de la première étude.
Les deux études soulignent un problème sérieux de santé mentale chez les personnes nées dans les années 90, avec de potentielles conséquences graves pour les individus et la société.
Les chercheurs pointent du doigt les réseaux sociaux comme étant le principal responsable de ce malaise, tout en reconnaissant d’autres facteurs contributifs tels que l’usage accru des réseaux sociaux, le changement climatique et les pressions économiques.
Les études concluent sur la nécessité de prendre des mesures pour remédier à ce phénomène, y compris en fournissant davantage de soutien en matière de santé mentale pour la génération des années 90.