Les prix du pétrole ont enregistré une baisse lors des transactions asiatiques tôt ce lundi 24 juin 2024, poursuivant ainsi leur déclin pour la deuxième session consécutive.
Ce recul est principalement attribué à la montée du dollar, alimentée par les craintes renouvelées d’une prolongation des taux d’intérêt élevés et une aversion accrue au risque parmi les investisseurs.
Les contrats à terme sur le Brent ont chuté, à 00h36 GMT, de 40 cents, soit 0,5 %, pour atteindre 84,84 dollars le baril, après avoir déjà baissé de 0,6 % à la clôture vendredi.
Les contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate (WTI) ont diminué de 39 cents, ou 0,5 %, pour s’établir à 80,34 dollars le baril.
La hausse du dollar augmente le coût d’achat du pétrole libellé en dollars pour les détenteurs d’autres devises, ce qui pèse négativement sur les prix.
Malgré ce récent recul, les contrats à terme des deux types de brut ont grimpé d’environ 3 % la semaine dernière, soutenus par des signes de hausse de la demande de produits pétroliers aux États-Unis, le plus grand consommateur mondial, ainsi que par la poursuite des réductions de production par le groupe OPEP+.
Les prix du pétrole ont également bénéficié du soutien des risques géopolitiques au Moyen-Orient dus à la guerre dans la bande de Gaza, ainsi que de l’intensification des attaques de drones ukrainiens sur les raffineries de pétrole russes.
Ces facteurs continuent d’influencer fortement les mouvements des prix sur les marchés mondiaux, alors que les investisseurs réagissent aux fluctuations de l’offre et de la demande ainsi qu’aux risques géopolitiques persistants.