Une vague de protestation s’élève alors que des milliers de doctorants au chômage marchent “pieds nus” de la Faculté de droit de Sousse jusqu’à la présidence du gouvernement à la Kasbah à Tunis. Un mouvement de colère contre leur situation précaire qui gagne en ampleur, selon les dires de Mariem Dziri, une porte-parole des doctorants au chômage.
Dans une interview exclusive pour la Matinale de Shems FM, Mme Dziri a expliqué que cette marche est planifiée sur trois jours, du 25 au 27 novembre, symbolisant les difficultés persistantes auxquelles sont confrontés les jeunes diplômés.
Des Chiffres Alarmants et une Situation Précaire
Le nombre de doctorants au chômage ne cesse d’augmenter, atteignant actuellement entre six et sept mille. Un nombre alarmant qui souligne une crise croissante dans le système éducatif tunisien. Ces diplômés qualifiés se retrouvent sans emploi, alors que 2147 postes dans les universités tunisiennes sont occupés par des enseignants du secondaire, certains avec un niveau scolaire limité à la sixième année primaire.
Mariem Dziri souligne que la situation est d’autant plus critique que ces enseignants chercheurs sont privés de bourse et de couverture sociale, et que leurs contrats de travail sont plafonnés à trois ans dès l’obtention de leurs diplômes.
Un Appel à l’Action et à la Solidarité
L’article original ne mentionne pas d’actions concrètes, mais il pourrait être intéressant d’inclure un appel à l’action. Les lecteurs pourraient être encouragés à exprimer leur solidarité envers les doctorants au chômage en partageant leurs propres expériences ou en participant à des discussions sur les réseaux sociaux.
Quelle est votre opinion sur la situation des doctorants au chômage en Tunisie ? Pensez-vous que cette marche et cette protestation auront un impact sur les politiques éducatives du pays ? Partagez vos réflexions et expériences dans les commentaires ci-dessous, et contribuez à la conversation sur l’avenir de l’enseignement supérieur en Tunisie.