La Tunisie se positionne en faveur de l’autonomisation des femmes et de l’égalité des sexes, affirmant son engagement à atteindre les objectifs du plan d’action de l’Organisation de la coopération islamique ainsi que les objectifs de développement durable des Nations Unies. La ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, Amel Belhaj Moussa, a souligné l’importance de ces objectifs lors de sa participation à la conférence internationale “La femme dans l’Islam : position et autonomisation” qui s’est tenue à Jeddah, en Arabie Saoudite.
La ministre a insisté sur la nécessité pour les pays arabes et islamiques de capitaliser sur les compétences féminines et masculines pour réaliser un développement global. Dans cette optique, elle a mis en avant l’importance de l’autonomisation économique des femmes. Elle a rappelé que la Tunisie a lancé le programme “RAIDET” pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin et a promulgué une loi visant à éliminer la violence contre les femmes.
Un élément clé de l’engagement de la Tunisie en faveur de l’autonomisation des femmes réside dans son engagement en matière d’éducation et de formation. Le taux de scolarisation des filles âgées de six ans atteint un impressionnant 99,7%, et en 2022-2023, 66% des étudiants universitaires étaient des femmes, le taux le plus élevé dans le monde arabe et africain. De plus, la Tunisie compte un nombre considérable de femmes chercheures, une réalisation significative dans le contexte arabe et africain.
La ministre a également souligné l’attachement de la Tunisie à son identité arabo-musulmane et son engagement à renforcer les liens de fraternité et de solidarité, ainsi qu’à inculquer les valeurs de tolérance.
Un point important à noter est le soutien de la Tunisie à la résistance des femmes en Palestine occupée, soulignant ainsi son engagement envers les droits des femmes dans la région.
La Tunisie, par le biais de ces initiatives et engagements, prend des mesures significatives pour promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, non seulement à l’échelle nationale, mais aussi dans le contexte arabe et islamique. Cette démarche devrait susciter des discussions et des réflexions sur l’avenir de l’égalité des sexes et des droits des femmes en Tunisie et au-delà.
Quelle est votre opinion sur ces initiatives et engagements en faveur de l’égalité des sexes en Tunisie ? Pensez-vous qu’ils auront un impact positif sur la société tunisienne et la région arabe ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.