Suite aux nombreuses sollicitations des médias concernant la situation météorologique en Tunisie pour les prochains jours, ainsi que des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux à propos de tremblements de terre et d’inondations similaires à celles survenues en Libye et au Maroc, l’Institut national de la météorologie tient à informer ses utilisateurs, les médias et le public qu’il n’est en aucun cas responsable des fausses informations diffusées par certains médias ou sur les réseaux sociaux, surtout lors de situations exceptionnelles.
Dans un communiqué publié ce mardi 19 septembre 2023, l’Institut souligne que la seule source d’information officielle pour les données météorologiques est l’Institut national de la météorologie et aucun autre. Il souhaite également clarifier certains points : en tant que membre permanent de l’Organisation météorologique mondiale, l’Institut s’engage à protéger les personnes et les biens, à fournir des alertes précoces pour atténuer les catastrophes naturelles, à protéger les secteurs sociaux et économiques, et à contribuer à la recherche, au développement des énergies renouvelables et à la promotion du développement durable.
L’Institut appelle donc tous les utilisateurs à prendre avec précaution les rumeurs circulant sur des pages non officielles, et à vérifier les données auprès de la source officielle. Pour cela, l’Institut prépare quotidiennement des bulletins météorologiques et des prévisions à court et moyen terme. En cas de situations météorologiques exceptionnelles, des rapports et des bulletins d’avertissement sont émis et publiés sur le site officiel de l’Institut et sur sa page officielle. Ces informations sont également transmises aux bénéficiaires, aux médias nationaux et privés, ainsi qu’aux institutions compétentes telles que la Protection civile, le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Santé et le ministère de l’Agriculture, de la Pêche et des Ressources hydrauliques.
L’Institut souligne également qu’il a mis en place une carte de vigilance, permettant d’alerter précocement sur les phénomènes météorologiques dangereux, en fournissant les conseils et les procédures nécessaires pour y faire face et réduire les risques. Cette carte utilise un code de couleurs pour indiquer la gravité de chaque phénomène, le niveau de vigilance requis et les zones concernées. L’Institut publie au moins deux cartes par jour, les actualisant selon l’évolution de la situation météorologique.
Enfin, l’Institut insiste sur le respect des lois en vigueur en matière de devoir de réserve, et rappelle son droit légal de prendre des mesures disciplinaires à l’égard de tout employé qui divulguerait des informations en dehors des canaux officiels de l’établissement public.
Commentaires
commentaires
