Abderrazak Hawas, porte-parole de l’Association tunisienne des petites et moyennes entreprises (PME), a affirmé que l’économie informelle des transactions en devises représente environ 60%, tandis que la Banque centrale n’a de contrôle que sur 40% de ce marché.
Il a souligné que les opérations les plus significatives se déroulent aux frontières tunisiennes, attribuant la prolifération du marché parallèle des devises à l’échec de la loi sur l’indépendance de la Banque centrale et à l’échec de la loi sur les changes.
Il a estimé que la plus grande réserve de devises dures se trouve au niveau des frontières tuniso-libyennes et tuniso-algériennes, notant que l’établissement de bureaux de change n’a pas résolu le problème du marché parallèle. Selon lui, la solution optimale pour réduire le marché noir des changes réside dans la création de zones franches.
Selon les chiffres précédemment publiés par le gouverneur de la Banque centrale en 2019, le volume des transactions sur le marché informel atteint environ 4 milliards de dinars, dont la moitié est échangée dans les zones frontalières.
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