Les ressources nationales en énergie primaire (production et importation de gaz algérien) ont atteint 0,6 million de tonnes équivalent pétrole jusqu’à la fin du mois de février 2024, enregistrant ainsi une baisse de 12 % par rapport à la même période de l’année 2023, selon le dernier rapport publié par l’Observatoire national de l’énergie le 8 avril dernier concernant la situation énergétique du mois de février 2024.
Le rapport de l’Observatoire national de l’énergie, relevant du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, a indiqué que cette baisse est principalement due à une diminution de la production nationale de gaz naturel.
En revanche, la demande en énergie primaire a atteint 1,4 million de tonnes équivalent pétrole jusqu’à la fin du mois de février 2024, enregistrant ainsi une baisse de 6 % par rapport à la même période de l’année précédente. La demande en produits pétroliers a augmenté de 2 %, tandis que la demande en gaz naturel a diminué de 13 % par rapport au niveau de l’année précédente.
Le rapport de l’Observatoire national de l’énergie a souligné que la tendance à la baisse de la demande de gaz est principalement due à sa disponibilité limitée, ce qui a entraîné une pénurie de quantités nécessaires à la production d’électricité et donc le recours à l’importation directe d’électricité.
Ainsi, la balance énergétique a enregistré un déficit de 0,83 million de tonnes équivalent pétrole jusqu’à la fin du mois de février 2024, maintenant une stabilité par rapport au niveau de février 2023.
Quant au taux d’indépendance énergétique (le pourcentage de la couverture des ressources disponibles pour la demande totale), il a enregistré une baisse pour se stabiliser autour de 42 % jusqu’à la fin du mois de février 2024, contre 45 % au cours de la même période de l’année précédente.