Le directeur général par intérim de L’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL), a averti du danger de glissement de terrain de la falaise de Sidi Bou Saïd, en raison de l’érosion de la falaise par en-dessous due à l’érosion côtière et à la nature du sol qui la rend exposée à ce risque.
Belhaj a déclaré que le sommet de la falaise est également menacé de glissement, car il a commencé à s’éroder sous l’effet des pluies, notant la présence de glissements sous le Palais Ennejma Ezzahra.
Le porte-parole a mis en garde contre les violations de la construction résidentielle sur la falaise, qui renforcent les risques de glissements, rappelant l’inspection préliminaire effectuée à la fin de l’année 2023, où des doutes ont été soulevés concernant d’autres facteurs contribuant à ce danger, tels que les infiltrations d’eau ainsi que les eaux d’irrigation et de piscines.
Belhaj a affirmé qu’à l’heure actuelle, il est impossible d’estimer le niveau de danger et le degré de glissements prévus sans un diagnostic précis de la situation.
Il a, à ce propos, annoncé que L’APAL a lancé en avril 2024 un appel d’offres pour réaliser une étude technique comprenant le diagnostic, les solutions et l’estimation des coûts des travaux, avec un financement assuré par le ministère des Finances d’un montant de 400 mille dinars.
Il a ajouté : “L’étude permettra de choisir les solutions appropriées pour la falaise en adoptant des solutions géotechniques”, soulignant que le programme d’intervention sera au niveau de toute la falaise et commencera par les zones les plus dangereuses.
Il convient de noter qu’une réunion technique a eu lieu le 29 janvier 2024 au siège de la municipalité de Sidi Bou Saïd, sous la supervision du ministre de l’Agriculture, des Ressources en eau et de la Pêche, Abdelmonem Belaati, pour examiner les solutions pratiques à la situation des glissements de terrain sur la falaise de Sidi Bou Saïd et aux abords du Palais Ennejma Ezzahra, et a impliqué toutes les parties concernées.
À noter que la Tunisie cherche à inscrire le village historique de Sidi Bou Saïd sur la liste du patrimoine mondial de ll’UNESCO.
Et pour étudier la possibilité de cette demande, une réunion de travail avait été organisé au ministère de la Culture le 2 mars 2024, réunissant l’ancienne ministre de la Culture, Hayet Guetat Guermazi et le responsable du programme culturel du bureau de l’UNESCO dans le Maghreb arabe, Karim Hendili.