L’Australie et l’UE : Un accord de libre-échange en suspens

Hamdi Zaafouri - Rédacteur en chef

L’annonce récente du gouvernement australien concernant l’échec des négociations avec l’Union européenne (UE) sur un accord de libre-échange a suscité de nombreuses réactions. Depuis 2018, Canberra et Bruxelles sont en désaccord sur diverses questions, notamment le commerce des produits chimiques et des cosmétiques. Toutefois, le principal point de discorde reste l’accès au marché européen des produits agroalimentaires australiens, en particulier la viande de bœuf et de mouton.

Le ministre australien de l’Agriculture, Murray Watt, a exprimé sa déception face à l’absence d’ouverture de la part de l’UE lors des dernières négociations. Il a également indiqué qu’il était peu probable que les discussions reprennent avant les élections générales australiennes de 2025. De son côté, la Commission européenne a réaffirmé sa volonté de poursuivre les négociations, tout en soulignant que les demandes australiennes ne reflétaient pas les discussions récentes.

L’enjeu est de taille pour l’UE, qui espérait par cet accord accéder aux précieux minéraux critiques de l’Australie, essentiels à la transition énergétique visant à réduire la dépendance de l’Europe aux énergies fossiles.

Qu’en pensez-vous ?

La Tunisie, en tant que membre observateur de l’UE, suit de près ces négociations. Quel impact cet échec pourrait-il avoir sur les relations économiques entre la Tunisie et ces deux géants ? La Tunisie pourrait-elle tirer parti de cette situation pour renforcer ses liens commerciaux avec l’Australie ou l’UE ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.

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