L’avocat dénonce des accusations de torture impliquant Sylvia et Noureddine Bongo devant l’ONU

L’atmosphère est tendue au Gabon, où l’ancien président Ali Bongo, accompagné de sa conjointe Sylvia et de leur fils Noureddin, fait appel à l’ONU pour signaler ce qu’ils considèrent comme une “détention arbitraire” suite au putsch d’août 2023. Leur défenseur, Maître François Zimeray, a exprimé son inquiétude face aux sérieuses atteintes aux droits de l’homme.

Tandis qu’Ali Bongo se trouve assigné à résidence, Sylvia et Noureddin sont détenus dans l’établissement pénitentiaire principal. Face à l’impossibilité pour les avocats de la famille Bongo de voir leurs clients depuis leur capture, ils crient à l’arbitraire et décrient des conditions de détention inadmissibles.

Cette sollicitation fait suite à une visite des représentants de l’ONU dans les prisons du Gabon, qui a mis en lumière des conditions de vie “atroces et inhumaines”. Maître François Zimeray a affirmé : “Nul n’est exempt de la loi. Ils sont en droit d’exiger le respect de leurs droits élémentaires, violés depuis leur emprisonnement il y a sept mois.”

Zimeray a de plus rapporté avoir eu connaissance de cas de torture infligés à Sylvia et Noureddin, ce qu’il décrit comme étant révoltant. Il met l’accent sur l’importance cruciale du respect des droits humains dans le cadre du processus de transition démocratique au Gabon.

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