Le groupe des BRICS, initialement formé par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, a consolidé son influence en tant que coalition économique représentant des puissances émergentes. Depuis sa création en 2009, cette organisation a poursuivi un objectif commun : réformer les institutions internationales pour mieux représenter les intérêts des économies en développement et affirmer leur rôle sur la scène mondiale.
En janvier 2024, le BRICS a accueilli cinq nouveaux membres : l’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie, les Émirats arabes unis et l’Arabie Saoudite, marquant ainsi une nouvelle étape de son expansion et donnant naissance à ce que l’on appelle désormais BRICS+.
Le groupe, qui compte désormais 10 membres, couvre des territoires vastes et diversifiés, allant de l’Asie à l’Afrique, et dispose d’une influence considérable sur les ressources mondiales, notamment en énergie et matières premières.
Par exemple, la Russie et l’Arabie Saoudite sont des acteurs majeurs dans le domaine du pétrole et du gaz, tandis que la Chine, deuxième économie mondiale, continue de s’imposer comme un acteur central dans le commerce mondial. Quant à l’Afrique du Sud, elle demeure une porte d’entrée stratégique pour le continent africain.
La Turquie a officiellement déposé sa demande d’adhésion en septembre 2024, soulignant l’intérêt croissant pour ce groupe qui devient une plateforme clé pour les pays cherchant à s’affranchir des structures économiques dominées par l’Occident. Si la demande est acceptée, elle renforcerait encore davantage le poids géopolitique et économique des BRICS+.
Avec cette expansion, le BRICS+ s’affirme de plus en plus comme une alternative aux institutions telles que le G7, en plaidant pour un modèle multipolaire où les pays en développement auraient un rôle accru dans la gestion des affaires mondiales.