L’économie canadienne a connu une période de stabilité en août, mais des données préliminaires suggèrent une légère contraction au troisième trimestre. Cette situation découle de divers facteurs, notamment la hausse des taux d’intérêt, l’inflation, les incendies de forêt et la sécheresse qui ont touché le pays.
Selon le bureau des statistiques du Canada, le PIB réel est resté inchangé en septembre, pour le troisième mois consécutif. Toutefois, la ventilation sectorielle montre des disparités significatives. Les industries productrices de services ont connu une légère augmentation de 0,1 % par rapport au mois précédent, tandis que les industries productrices de biens ont enregistré un recul de 0,2 %. Seuls huit des vingt secteurs industriels ont connu une croissance, selon les données.
Parmi les secteurs affectés, le secteur manufacturier a enregistré une contraction de 0,6 % en août, en grande partie attribuable à la baisse de la fabrication de biens durables et non durables, prolongeant ainsi une tendance à la baisse entamée il y a trois mois.
En revanche, le secteur de l’extraction minière, de l’exploitation en carrière et de l’extraction de pétrole et de gaz a connu une croissance de 1,2 % en août. Cette augmentation continue a permis de compenser partiellement les perturbations causées par les incendies de forêt précédents.
La Banque du Canada a réagi en maintenant son taux d’intérêt de référence à 5 %, cherchant à maîtriser une inflation galopante. Cependant, elle a laissé entendre que d’autres hausses pourraient être envisagées.
Dans un contexte similaire d’ajustement à l’inflation, plus de 400 000 employés du secteur public au Québec, au Canada, sont en grève pour obtenir des augmentations de salaire face à la hausse des prix. Cette mobilisation syndicale vise à obtenir des augmentations de deux à trois points au-dessus de l’inflation, une demande qui a suscité des négociations tendues avec le gouvernement du Québec.
Les fonctionnaires québécois réclament des ajustements salariaux pour faire face à l’augmentation du coût de la vie, et les négociations sont au cœur d’un débat économique majeur.
Cette situation au Canada met en lumière l’importance de gérer les défis économiques, tels que l’inflation, de manière proactive pour éviter des conséquences négatives à long terme. Au niveau international, des leçons peuvent être tirées de ces événements pour anticiper et gérer les turbulences économiques.
Quelle est votre opinion sur ces développements économiques au Canada ? Pensez-vous que cela pourrait avoir un impact sur l’avenir de l’économie tunisienne ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.
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