Au cœur de la tourmente économique, le Trésor tunisien navigue des eaux tumultueuses pour maintenir la fluidité financière de l’État. Une décision audacieuse de se tourner vers le marché intérieur de la dette a porté ses fruits, mais soulève des préoccupations quant à la dépendance croissante à cette stratégie.
Contexte:
L’encours record de 25 milliards de dinars à la fin de novembre, avec une augmentation de 10,5% par rapport à 2022, témoigne du succès relatif de cette approche. Cependant, un examen plus approfondi révèle une croissance vertigineuse des Bons du Trésor à Court terme (BTC) et des ajustements dans les Bons du Trésor Assimilables (BTA), illustrant la complexité de maintenir l’équilibre financier.
Analyse:
La dépendance accrue à la dette intérieure, résultat des difficultés à mobiliser les emprunts extérieurs prévus, expose l’économie à des risques considérables. Des défis tels que la concurrence pour les ressources locales, la pression sur les taux d’intérêt, et la vulnérabilité aux fluctuations économiques internes se profilent à l’horizon.
Impact sur la Tunisie:
Dans une conjoncture financière délicate, chaque décision du Trésor est cruciale pour la stabilité économique. L’équilibre entre la dette intérieure et extérieure devient un défi majeur, avec des implications potentielles sur la confiance des investisseurs étrangers et les flux d’investissements nécessaires à la croissance à long terme.
Quelle stratégie le Trésor devrait-il adopter pour surmonter ces défis financiers complexes ? Quels sont les risques et les opportunités de cette dépendance accrue à la dette intérieure ? Partagez vos perspectives dans les commentaires ci-dessous
