Le Fonds saoudien pour le développement a signé jeudi dernier 14 nouveaux accords de prêt d’une valeur dépassant 2 milliards de riyals saoudiens (533 millions de dollars), destinés à financer des projets de développement dans les secteurs de la santé, de l’eau, de l’éducation, des transports, de l’énergie et des communications dans 12 pays africains, à l’occasion de la “Conférence économique saoudienne arabo-africaine” à Riyad.
Les accords comprennent le soutien à la construction et à l’équipement d’écoles secondaires pour filles dans des régions du Niger pour un montant de 105 millions de riyals, la deuxième phase de l’hôpital régional de Manga au Burkina Faso pour 63,75 millions de riyals, la création de la faculté de formation des enseignants et de l’école scientifique secondaire au Bénin pour 150 millions de riyals, la construction et l’équipement d’un hôpital de référence pour les mères et les enfants en Guinée pour 281,25 millions de riyals, la construction et l’équipement de l’hôpital de référence Riyadh en Sierra Leone pour 187,5 millions de riyals, la réhabilitation de l’hôpital universitaire King Khalid à Bujumbura au Burundi pour 187,5 millions, et la construction et la réhabilitation de la route (Mangochi – Makangira) au Malawi pour 75 millions de riyals.
Les accords comprennent également le projet de ligne de transport d’électricité entre les villes de Binaku et Kiaka en Tanzanie pour 48,75 millions de riyals, la mise en valeur et l’aménagement des bassins hydrographiques des îles de Santiago, de Santo Antao et de Boa Vista au Cap-Vert pour 63,75 millions de riyals, l’extension des systèmes de transport et de distribution d’eau à l’est de la capitale rwandaise, Kigali, pour 75 millions de riyals, ainsi que trois accords avec le Mozambique comprenant la construction et l’équipement de cinq hôpitaux dans différentes régions pour 187,5 millions de riyals, la construction du barrage de Mwera pour 187,5 millions de riyals, et la réhabilitation et le développement de deux tronçons de la route nationale pour 187,5 millions de riyals, et le développement de la zone industrielle de Catumbela en Angola pour 375 millions de riyals.
Le Fonds a également signé un protocole d’accord lui permettant de coopérer dans le domaine du développement avec la Banque africaine de développement, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de développement dans le financement des projets d’infrastructure dans différents pays du continent africain.
Ces accords incarnent l’engagement du Fonds à soutenir les pays en développement pour surmonter les défis économiques et de développement, et reflètent l’importance de la coopération et de la solidarité internationales pour atteindre les objectifs de développement durable, en fournissant un soutien aux projets et programmes de développement dans les secteurs d’infrastructure sociale et dans les secteurs clés contribuant à la croissance sociale et économique.
Ces accords et le protocole d’accord signé auront un impact positif sur la vie de millions de bénéficiaires dans différentes régions d’Afrique en offrant des solutions de développement durable pour améliorer les conditions de vie, fournir plusieurs opportunités d’emploi, favoriser le développement des connaissances et des capacités, en plus de réaliser les objectifs de développement durable (SDGs) en éliminant la pauvreté, en renforçant la santé et le bien-être, en assurant un accès à une éducation de qualité, en promouvant l’égalité des sexes, en assurant l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, en encourageant le travail décent et la croissance économique, en soutenant l’industrie et l’innovation, et en réduisant les inégalités, vers la réalisation de villes et de communautés locales durables.
Sultan Al-Marshad, directeur général du Fonds, a souligné que ces accords s’inscrivent dans le cadre du partenariat de développement étroit avec les pays africains, qui s’étend sur près de 49 ans, contribuant au financement de projets et programmes ayant un impact tangible sur la vie de millions de bénéficiaires, constituant ainsi une étape vitale vers le soutien de la croissance et du développement du continent, en stimulant les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’eau, des transports et d’autres secteurs qui contribuent au développement durable global.
Il convient de noter que l’activité cumulée du Fonds saoudien pour le développement depuis 1975 a atteint le financement de plus de 800 projets et programmes de développement dans plus de 100 pays en développement, pour une valeur totale d’environ 20 milliards de dollars.
En Afrique, son activité a atteint le financement de plus de 400 projets et programmes de développement dans 46 pays, pour plus de 10,7 milliards de dollars jusqu’à la fin de l’année 2022, représentant ainsi plus de 57 % de son activité dans le monde.