L’avènement de la crise mondiale de la Covid-19 a déclenché une série de changements radicaux qui ont secoué l’équilibre économique mondial. La fragilité des chaînes d’approvisionnement, exposée par les confinements, les restrictions à la mobilité et les perturbations géopolitiques, a conduit à une redéfinition nécessaire des stratégies économiques mondiales.
La récente édition du Safran Tunisia Innovation Shaker, qui s’est déroulée à la Cité de la culture, a été le théâtre d’analyses pertinentes sur ces transformations. Jihed Hannachi, fondateur de MajestEye, une startup spécialisée dans les solutions de science de données, a souligné l’évolution inévitable des chaînes d’approvisionnement vers la résilience. La crise de la Covid et les tensions géopolitiques actuelles ont mis fin à l’ère des chaînes mondialisées, incitant à une régionalisation et à un verdissement des supply chains.
Les entreprises sont désormais appelées à se différencier en adoptant une approche axée sur la résilience et l’agilité. Hannachi met en avant le rôle crucial de la collecte de données, soulignant que les entreprises doivent s’appuyer sur des données granulaires pour anticiper les scénarios et réagir de manière proactive.
Mais où se situe la Tunisie dans cette nouvelle ère économique ? Hannachi insiste sur le fait que la collecte de données n’est plus un choix, mais une nécessité impérieuse. Pour rester compétitives sur la scène mondiale, les entreprises tunisiennes doivent acquérir la maturité nécessaire pour utiliser les données comme un atout stratégique, propulsant leur agilité et renforçant leur position dans les chaînes d’approvisionnement mondiales.
Ces changements s’annoncent comme une opportunité pour la Tunisie de prendre les devants dans la nouvelle ère économique.
Comment les entreprises tunisiennes peuvent-elles s’adapter à cette évolution rapide des chaînes d’approvisionnement ? Quelle est votre vision de l’impact de cette transformation sur l’avenir économique de la Tunisie ? Partagez vos réflexions et perspectives dans les commentaires ci-dessous.