Le Maroc, pays voisin de la Tunisie, a récemment fait une avancée significative dans le domaine des énergies propres. Une équipe multidisciplinaire de chercheurs marocains a mis au point une méthode innovante pour produire un carburant propre à partir des résidus de l’extraction de l’huile d’olive. Ce projet, financé par l’Institut de recherche sur les énergies solaires et les nouvelles énergiques (IRESEN) et baptisé BIOF2S, vise à valoriser les grignons d’olive, un sous-produit de l’extraction d’huile.
Le processus utilise un procédé novateur appelé Carbonisation Hydrothermale Solaire (CHTS), qui fonctionne en milieu humide. Ce traitement permet d’obtenir un résidu carboné solide, riche en carbone, qui peut être utilisé comme source d’énergie pour produire de la chaleur. Ce combustible présente un pouvoir calorifique élevé, ce qui en fait une source d’énergie prometteuse.
Ce projet a été mené en collaboration avec l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM) de Rabat, la plateforme de recherche Green Energy Park (GEP) de Benguérir et la société Benbel basée à Meknès. Présenté à Rabat le 20 octobre, il a été salué par des experts nationaux et internationaux pour son potentiel à réduire la dépendance aux combustibles fossiles dans les processus industriels.
Il convient de noter que le Maroc a adopté, depuis 2009, une stratégie énergétique axée sur les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’intégration régionale. L’objectif du pays est d’atteindre 52% d’énergies renouvelables d’ici 2030.
Le Maroc continue d’innover dans le domaine des énergies renouvelables, montrant la voie à suivre pour d’autres pays africains. En tant que Tunisiens, nous devons nous inspirer de ces avancées et explorer des solutions similaires pour notre propre avenir énergétique.
Quelle est votre opinion sur cette découverte marocaine ? Pensez-vous que la Tunisie devrait explorer des avenues similaires pour produire de l’énergie propre ? Comment voyez-vous l’avenir énergétique de la Tunisie à la lumière de ces innovations ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.
Commentaires
commentaires
