Le premier commentaire officiel des autorités tunisiennes face à la décision choquante de l’Agence mondiale antidopage, qui a annoncé une série de sanctions contre la Tunisie pour non-conformité de l’Agence nationale antidopage aux normes internationales, a été publié par le ministère de la Jeunesse et des Sports.
Le ministère a souligné l’engagement de l’État tunisien à respecter les dispositions des accords internationaux ratifiés, notamment la Convention internationale contre le dopage dans le sport de l’UNESCO, et à respecter les normes internationalement reconnues dans ce domaine par l’Agence mondiale antidopage en veillant continuellement à développer la législation nationale pour la rendre conforme à la législation internationale, tout en respectant la souveraineté nationale et les procédures nationales d’adoption des textes juridiques (législatifs et réglementaires).
Le ministère a également indiqué qu’il avait travaillé et continuait de travailler avec les autres institutions et organes de l’État pour préserver l’intérêt national et qu’il avait respecté ses engagements envers l’Agence mondiale antidopage depuis le début du dossier, en respectant les délais convenus pour l’application du programme.
Plus important encore, le ministère a rassuré le public et tous les acteurs concernés par les événements sportifs et les dates internationales à cet égard, qu’une fois l’ordonnance relative aux amendements requis publiée dans le Journal officiel de la République tunisienne, les sanctions seront levées, ces mesures étant prises conformément aux dispositions et procédures des lois tunisiennes relatives à la publication des textes législatifs et réglementaires, dans le respect total de la souveraineté nationale.
À noter que parmi les sanctions imposées par l’Agence mondiale à la Tunisie, on peut citer l’interdiction d’organiser des compétitions régionales, continentales ou mondiales et l’interdiction de hisser le drapeau tunisien lors des Jeux olympiques et paralympiques.
De plus, les représentants tunisiens ne seront pas non plus éligibles pour siéger dans les comités ou conseils d’administration de l’Agence mondiale antidopage.