Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a accueilli aujourd’hui une importante délégation de la FIFA et de la CAF. La délégation comprenait Rolf Tanner, responsable de la gouvernance des associations membres de la FIFA, Gilson Fernandes, directeur régional du département des associations membres de la FIFA en Afrique, et Jean-Jacques Deon, directeur du bureau du secrétaire général de la CAF.
Lors de cette réunion, à laquelle ont également participé les membres du comité de normalisation de la Fédération Tunisienne de Football (FTF) dirigé par Kamel Idir, Sadok Mourali a souligné l’importance d’exploiter les compétences nationales pour élaborer une feuille de route unifiée pour l’avenir du football tunisien.
Il a insisté sur la nécessité de la transparence et de la communication avec les instances internationales, ainsi que sur la préparation du prochain bureau fédéral pour travailler dans des conditions adéquates, en conformité avec les normes internationales.
Les représentants de la FIFA et de la CAF ont promis de soutenir le football tunisien durant cette phase critique.
Ils ont précisé que la nomination par la FIFA du comité de normalisation pour la FTF n’est pas une sanction contre la Tunisie mais une phase transitoire visant à améliorer les règlements internes, notamment le code électoral de la fédération.
Ils ont ajouté que la Tunisie possède des compétences qui justifient le choix de nommer des Tunisiens pour gérer cette période de transition, et qu’ils sont convaincus que la Tunisie retrouvera son éclat dans le football africain et international.
En guise de symbole pour la prochaine étape, le ministre a accompagné la délégation de la FIFA et de la CAF ainsi que les membres du comité de normalisation à la conférence de presse tenue aujourd’hui dans la salle des conférences de la direction technique nationale au siège de la fédération.
Lors de cette conférence, il a été confirmé que le comité de normalisation supervisera les tâches de la fédération et révisera les statuts et les règlements électoraux, avec l’objectif d’organiser une assemblée générale élective avant le 31 janvier 2025, date prévue pour la fin de son mandat.