Le Sénégal a franchi une étape décisive dans son développement économique en rejoignant le cercle des pays producteurs de pétrole. La société australienne Woodside Energy a annoncé le début de la production de son premier projet offshore dans le pays, marquant ainsi une avancée significative pour le secteur énergétique sénégalais.
Bien que la production pétrolière du Sénégal soit modeste comparée à celle de géants comme le Nigeria, les perspectives économiques sont prometteuses.
Le secteur pétrolier et gazier devrait générer des revenus de plusieurs milliards de dollars, contribuant ainsi à renforcer l’économie nationale.
Malgré les pressions internationales visant à réduire la dépendance aux combustibles fossiles, de nombreux pays africains, dont le Sénégal, considèrent l’exploitation de ces ressources comme essentielle pour leur développement économique et social.
Le projet de Woodside est une étape clé pour le secteur énergétique du Sénégal, même si sa production ne rivalisera pas avec celle des principaux producteurs mondiaux.
Le président-directeur général de Woodside, Meg O’Neill, a qualifié le début de l’extraction de pétrole du champ de Sangomar de “jour historique pour le Sénégal et pour Woodside”, soulignant l’importance de cette réalisation.
La plateforme flottante, située à environ 100 kilomètres au large des côtes sénégalaises, dispose d’une capacité de stockage de 1,3 million de barils.
Le projet vise à produire 100 000 barils de pétrole par jour et comprend également des réserves de gaz naturel.
Woodside détient une participation de 82 % dans ce projet en eaux profondes, tandis que la société sénégalaise Petrosen en possède les 18 % restants.
Le développement du champ de Sangomar comprend le forage de 23 puits, dont 21 ont déjà été forés. Le président sénégalais, Macky Sall, a récemment annoncé la renégociation des contrats pétroliers et gaziers dans le cadre des réformes promises lors de sa campagne électorale.
En outre, le Sénégal se prépare à lancer un projet de gaz naturel liquéfié (GNL) à sa frontière avec la Mauritanie. La production devrait débuter au troisième trimestre.
Le projet Grand Tortue Ahmeyim, auquel participent la société britannique BP, l’américaine Kosmos Energy, la société pétrolière et gazière mauritanienne SMH et Petrosen, vise à produire environ 2,5 millions de tonnes de GNL par an.
France24