Au cœur des Journées de l’Entreprise à Sousse, le directeur général de l’Observatoire national de l’emploi et des qualifications (ONEQ), Fakher Zïibi, a révélé qu’environ 1 million 300 mille personnes sont engagées dans le travail informel en Tunisie, avec une prédominance significative de femmes.
Contexte et Analyse :
Zïibi a souligné que bien que ce chiffre puisse être considéré comme acceptable par rapport à d’autres pays africains, il reste important par rapport à de nombreux pays méditerranéens. Cette révélation s’inscrit dans le cadre d’une étude récente de l’ONEQ, menée en collaboration avec l’Institut national de la statistique, l’Organisation internationale du Travail et le Programme des Nations Unies pour le développement. L’étude a examiné l’impact du travail informel sur divers segments de la population, touchant principalement les jeunes, les personnes peu instruites, ainsi que les diplômés de l’enseignement supérieur. Les secteurs les plus touchés sont l’agriculture, le bâtiment, les services et le commerce.
Les Défis du Travail Informel :
Les travailleurs informels font face à des difficultés d’accès aux sources de financement et à l’absence de programmes de soutien, de suivi, de sensibilisation, de formation et d’accompagnement. Les jeunes utilisant les technologies de la communication dans le secteur informel expriment la volonté d’intégrer le secteur formel, mais sont souvent freinés par la peur de perdre leur emploi.
Appel à un Soutien Renforcé :
Zïibi a souligné l’importance de fournir un soutien accru à cette catégorie de travailleurs, en mettant en place des programmes visant le développement de leurs unités de production et de leurs activités. Il a plaidé en faveur de mesures motivantes pour encourager leur engagement dans le travail organisé.
Quels sont vos réflexions sur l’ampleur du travail informel en Tunisie ? Pensez-vous que des initiatives ciblées peuvent aider à résoudre ce défi ? Partagez vos perspectives dans les commentaires.