Le ministre égyptien des Finances, Mohamed Maait, a déclaré que son pays, confronté aux défis géopolitiques de la région du Moyen-Orient qui ont des effets négatifs sur le commerce et l’investissement, s’efforce d’améliorer la situation. Cette déclaration a été faite lors d’une rencontre bilatérale avec le vice-ministre adjointe du Commerce extérieur des Pays-Bas, en marge de leur participation à la Conférence sur l’investissement égypto-européen.
« Nous poursuivons la voie de la réforme économique pour assurer la stabilité économique de l’Égypte et attirer davantage d’investissements. Nous sommes également déterminés à continuer d’améliorer le climat d’investissement pour encourager le secteur privé, qu’il soit local ou étranger », a ajouté Maait.
Dans ce contexte, le ministre égyptien des Finances a affirmé que son pays suit une « stratégie intégrée pour localiser la production et l’exportation d’hydrogène vert dans la zone économique du canal de Suez ».
Il a souligné l’importance pour l’Égypte d’attirer des investissements néerlandais dans le secteur de l’hydrogène vert, en proposant des incitations pour encourager sa production, avec des réductions fiscales allant de 33 % à 55 % des impôts dus, en plus de la « licence d’or » qui contribue à accélérer la mise en œuvre des activités de production, notamment dans le domaine des énergies renouvelables.
« L’Égypte occupe la première place parmi les pays arabes avec 32 projets d’hydrogène vert, se classant au premier rang arabe dans la mise en œuvre de ces projets jusqu’à la fin mars 2024 », a conclu Maait.
RT