Le ministre tunisien du Transport, Rabie Majidi, a récemment annoncé le déploiement des nouveaux bus d’occasion importés, marquant un tournant dans le secteur du transport du pays. Des ingénieurs ont été mobilisés pour garantir la conformité de ces véhicules au cahier des charges rigoureux, sélectionnant ceux qui répondent aux normes établies.
Selon le ministre, l’acquisition d’un nouveau bus coûte 450 mille dinars, tandis que les bus doubles débutent à 560 mille dinars. Il a souligné que la situation financière des sociétés de transport s’est détériorée en raison du gel des tarifs depuis 2010.
Le coût d’importation est également un facteur clé, avec 6500 euros pour un bus ordinaire et 13 mille euros pour un bus électrique, une option moins polluante. Cependant, Majidi a rappelé son engagement envers l’aspect social du secteur, notant que le tarif de transport ferroviaire est d’environ 700 millimes, avec un coût total du projet de 1217 millions de dinars.
Malgré ces développements, des retards ont été observés dans la mise en œuvre des programmes d’investissement, attribués à la lenteur du montage des bus par certains fournisseurs et à l’annulation de marchés avec d’autres.
L’Assemblée des représentants du peuple a approuvé le budget du transport avec 123 voix pour, 9 voix contre et 7 abstentions, signalant un consensus mais soulevant des questions sur l’avenir du secteur.
Analyse:
Cette initiative suscite des interrogations quant à la viabilité économique et à l’efficacité des bus d’occasion dans le contexte tunisien. La tension financière des sociétés de transport, combinée à des retards opérationnels, soulève des préoccupations quant à la mise en œuvre réussie de ces changements.
Les citoyens et les observateurs sont invités à suivre attentivement l’évolution de cette situation et à partager leurs opinions sur Tunibusiness.tn. Quelle est votre vision de l’impact potentiel de ces changements sur l’avenir de la Tunisie? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.
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