En Tunisie, le nombre de fermes pédagogiques conformes aux normes s’élève à 12, tandis que d’autres sont en cours de préparation pour répondre aux critères requis, selon Imène Miftah, membre de la Fondation du Réseau des Fermes Pédagogiques de Conect.
L’idée des fermes pédagogiques a vu le jour il y a plusieurs années dans le monde, mais elle est arrivée tardivement en Afrique du Nord et dans le bassin méditerranéen, notamment en Tunisie.
Une ferme pédagogique est un projet agricole, qu’il s’agisse de cultures ou d’élevage, qui accueille des visiteurs et joue un rôle éducatif.
Imène Miftah a expliqué lors d’une intervention à la radio Express FM qu’il n’existe pas encore de législation spécifique régissant les fermes pédagogiques en Tunisie.
Elle a mis en avant que l’organisation Conect travaille actuellement à la présentation d’un projet de loi pour encadrer ce secteur.
Les fermes pédagogiques représentent un modèle économique intégré, une opportunité de découvrir le monde agricole de manière éducative, en plus de leur aspect touristique et de la vente directe des produits du producteur au consommateur.
En France, par exemple, les fermes pédagogiques accueillent environ 50 000 visiteurs par an, dont la majorité sont des élèves.
Le propriétaire de la ferme définit les objectifs éducatifs pour chaque visite, qu’il s’agisse d’élèves, d’étudiants ou d’autres groupes, et met en place un programme pédagogique structuré et suivi tout au long de l’année.
Dans ce contexte, Imène Miftah a souligné l’importance de garantir un avenir agricole meilleur et de former une génération qui comprend le secteur agricole, grâce à l’impact éducatif des fermes pédagogiques.
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