La récente déclaration de la part de le syndicat général des médecins universitaires, dentistes et pharmaciens, affilié à l’Union Générale Tunisienne du Travail, a mis en lumière leur opposition à l’augmentation de l’impôt sur le revenu des professionnels de santé universitaires prévue dans le projet de loi des finances pour 2025.
Dans un communiqué publié lundi, le syndicat a exhorté les députés à rejeter toute mesure susceptible de nuire au pouvoir d’achat de ses membres.
Le secteur de la santé universitaire en Tunisie est actuellement confronté à un exode de compétences, une situation qui menace la pérennité du système public et l’avenir de la formation médicale, a indiqué le communiqué.
Face à cette crise, la syndicat a exprimé sa détermination à recourir à tous les moyens légaux de lutte pour défendre les droits économiques de ses membres. Une conférence des cadres du secteur est envisagée pour prendre des décisions adéquates.
Le communiqué souligne également le manque de volonté politique pour entreprendre une réforme fiscale profonde, critiquant l’accroissement de la pression fiscale sur des secteurs déjà lourdement taxés, tels que celui des professionnels de santé universitaires.
Le syndicat propose plutôt d’élargir l’assiette fiscale pour inclure les activités parallèles qui échappent actuellement au contrôle du système économique organisé.