Les pays membres du G20 ont conclu un accord préliminaire pour augmenter les impôts sur les ultra-riches après de longues discussions sur un projet de taxe mondiale unifiée pour les grandes fortunes, une proposition initialement contestée par les États-Unis.
Cet accord initial prévoit une augmentation des taxes imposées à cette catégorie de contribuables dans chaque pays individuellement.
Le Président brésilien de gauche, Luiz Inácio Lula da Silva, dont le pays préside actuellement le G20, a proposé cette initiative lors des réunions préparatoires au sommet des dirigeants du G20 qui se tiendra à Rio de Janeiro en novembre prochain.
Lors de son discours au lancement de l’« Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté » à Rio de Janeiro, Lula a déclaré : « Certains individus possèdent des ressources qui dépassent celles de pays entiers ». Cette initiative, qui est l’une des priorités de la présidence brésilienne du G20, vise à rassembler les nations et les organisations internationales pour éradiquer la faim dans le monde.
Les États-Unis ont rejeté la proposition brésilienne d’imposer des taxes unifiées au niveau mondial sur les ultra-riches. La Secrétaire au Trésor américaine, Janet Yellen, a déclaré : « Les États-Unis soutiennent fermement une taxe progressive au niveau national » et a exhorté chaque pays à s’assurer que son système fiscal soit juste et progressif, justifiant son refus par la difficulté de coordonner une politique fiscale à l’échelle mondiale.
En raison du refus américain et de la réticence allemande face à l’idée, un compromis a été trouvé : les impôts seront augmentés pour cette tranche d’ultra-riches dans chaque pays individuellement.
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