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Libye : 53e membre d’Afreximbank, une opportunité de 50 milliards de dollars !

La Libye Renforce ses Liens Économiques avec l’Afrique

Dans un mouvement stratégique, la Libye a rejoint récemment l’Accord constitutif de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), faisant d’elle le 53e État membre. Cette décision vise à approfondir ses relations économiques avec le continent africain, en se lançant dans des initiatives de développement cruciales pour dynamiser le commerce et améliorer les infrastructures.

Une Nouvelle ère de Collaboration

Afreximbank a annoncé que cette adhésion ouvre la voie à une coopération renforcée entre la Libye et l’institution, orientée sur des projets de développement qui se concentrent sur la facilitation des échanges commerciaux et l’appui financier pour le pays nord-africain. Khaled Al-Mabrouk Abdullaha, ministre libyen des Finances, a précisé que cette démarche est essentielle pour reconstruire l’économie libyenne, tout en réaffirmant son rôle stratégique comme plaque tournante du commerce en Afrique.

Des Projets Phares en Perspective

Parmi les projets envisagés dans ce partenariat, l’on trouve le financement de la zone franche de Misurata et la construction d’une route reliant la Libye au Tchad et au Niger. Ce dernier, en particulier, est amené à stimuler le commerce intra-africain de manière significative.

Afreximbank prévoit également de soutenir la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC) en apportant une assistance technique et financière, consolidant ainsi ses opérations en Afrique de l’Est. En parallèle, un programme de formation technique sera instauré pour aider les exportateurs libyens à optimiser le financement du commerce et à accéder plus facilement aux différents marchés africains.

Une Opportunité pour Accroître les Échanges

Avec un produit intérieur brut (PIB) évalué à 50,49 milliards de dollars en 2023, plaçant la Libye au 12e rang des économies africaines, cette adhésion à Afreximbank pourrait potentiellement augmenter le volume des échanges commerciaux du pays, actuellement limité à moins de 10 % par rapport aux autres nations africaines.