Les prix du pétrole ont enregistré une hausse lors des échanges asiatiques précoces ce mercredi, reflétant l’incertitude persistante liée au conflit au Moyen-Orient. Cette augmentation intervient après une chute de cinq dollars plus tôt cette semaine, atteignant les niveaux les plus bas depuis début octobre en raison des inquiétudes concernant la demande.
À 00h54 GMT, les contrats à terme pour le Brent ont augmenté de 24 cents, soit 0,3 %, atteignant 74,49 dollars le baril.
Parallèlement, les contrats à terme pour le brut léger américain West Texas Intermediate (WTI) ont diminué de 27 cents, soit 0,4 %, à 70,85 dollars le baril.
Mardi, les prix du pétrole avaient chuté de plus de 4 %, atteignant leur plus bas niveau en environ deux semaines.
Cette baisse est attribuée à des prévisions de demande faibles et à un rapport mentionnant que l’entité sioniste ne ciblerait pas les sites nucléaires et pétroliers iraniens, apaisant ainsi les craintes de perturbations dans l’approvisionnement.
Cependant, les inquiétudes demeurent quant à une possible escalade du conflit entre l’occupation israélienne et Hezbollah.
Les États-Unis ont exprimé hier leur désaccord concernant l’ampleur des frappes aériennes israéliennes à Beyrouth ces dernières semaines.
Sur le plan de la demande, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et l’Agence internationale de l’énergie ont réduit cette semaine leurs prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2024, la Chine étant responsable de la majorité de ces révisions à la baisse.
Les marchés attendent également la publication des données sur les stocks de pétrole brut et de carburant aux États-Unis, prévue pour aujourd’hui. Selon un sondage mené par Reuters, les analystes anticipent une augmentation des stocks de brut d’environ 1,8 million de barils pour la semaine se terminant le 11 octobre.
Source : Agences