L’UE dénonce le déplacement des civils à Rafah vers des zones ”dangereuses”

Josep Borrell, haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a affirmé dans un post publié, ce dimanche 12 mai 2024, que "les ordres israéliens d'évacuations forcés de civils à Rafah vers des zones dangereuses sont inacceptables''.

Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a affirmé dans un post publié, ce dimanche 12 mai 2024, que “les ordres israéliens d’évacuations forcés de civils à Rafah vers des zones dangereuses sont inacceptables”.

Via son post à propos des conditions de vie des civils dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza après l’entrée de l’armée sioniste, le haut représentant de l’UE a confirmé qu’ils continuent d’exhorter l’occupation israélienne à renoncer à son opération terrestre à Rafah, qui aggraverait la crise humanitaire déjà désastreuse.

À rappeler que lundi dernier, l’armée sioniste avait annoncé le début d’une opération militaire à Rafah, prétendant qu’elle était de ”portée limitée”, incitant 100 000 Palestiniens à “l’évacuation forcée” de la ville vers Al-Mawasi, une zone située au sud-ouest de la bande de Gaza.

Malgré les avertissements internationaux concernant l’extension des opérations militaires à Rafah, l’armée israélienne a appelé samedi matin au déplacement immédiat des habitants des quartiers du centre de la ville, élargissant ainsi ses opérations, qui ont débuté lundi, dans l’est de la ville.

Samedi, Hamas a mis en garde contre les répercussions du contrôle par l’armée israélienne du poste-frontière de Rafah et de sa fermeture pour le cinquième jour consécutif, ce qui ”laisse annoncer une catastrophe humanitaire et une famine féroce dans toute la bande de Gaza assiégée”.

L’occupation sioniste poursuit sa guerre contre l’enclave palestinienne malgré l’adoption d’une résolution de cessez-le-feu immédiat par le Conseil de sécurité de l’ONU et malgré sa comparution devant la Cour internationale de Justice pour des crimes de ”génocide”.

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