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Luttons contre la dilapidation des fonds publics pour restaurer l’État social en Tunisie.

Réunion au sommet : Kaïs Saïed appelle à restaurer le rôle social de l’État

Le président tunisien, Kaïs Saïed, a récemment dirigé une réunion cruciale, entouré du chef du gouvernement Kamel Maddouri, de la ministre des Finances Sihem Boughdiri Namsia, ainsi que du ministre des Affaires sociales Issam Lahmar. Cette rencontre visait à aborder des questions essentielles concernant l’intervention de l’État dans le tissu social du pays.

L’urgence de réaffirmer le rôle de l’État

Au cours de cette réunion, le président a souligné l’importance de restaurer rapidement le rôle social de l’État, un aspect qu’il considère négligé depuis le début des années 1990, jusqu’au printemps arabe. Il a évoqué les aspirations continues du peuple tunisien pour des droits fondamentaux tels que l’emploi, la liberté et la dignité.

Une critique des institutions et de la gestion des fonds publics

Kaïs Saïed a exprimé son indignation face à l’existence excessive d’institutions et à la mauvaise gestion des fonds publics. Il a mis en lumière le cas d’agences gouvernementales qui, cumulées, reçoivent plus de 500 millions de dinars, sans que cela n’entraîne d’avantages tangibles pour le peuple.

Il a dénoncé la structure complexe entourant l’investissement en Tunisie, où un investisseur doit naviguer à travers une multitude d’entités. Selon lui, cette complication nuit à l’attractivité des investissements et à la bonne utilisation des ressources publiques.

Vers une gestion plus efficace des ressources

Le président a plaidé pour une utilisation judicieuse des fonds publics, appelant à ce qu’ils profitent avant tout aux plus démunis. Il a également insisté sur l’idée qu’il n’était pas question de privatiser les entreprises publiques, mais d’assurer une meilleure gestion de l’argent public.

Un système complexe à rationaliser

Saïed a dénoncé le manque de clarté dans le paysage institutionnel, où l’investisseur fait face à de multiples instances d’investissement. Il a noté que cette dissociation nuit à la création de richesses et à leur répartition équitable, un phénomène qu’il a qualifié d’ « hypertrophie des institutions ».

En résumé, Kaïs Saïed souhaite une réforme profonde des structures étatiques pour garantir une meilleure redistribution des ressources et favoriser un environnement économique plus sain et équitable pour tous les Tunisiens.