Le Président français Emmanuel Macron a annoncé mardi qu’il n’envisageait pas de démissionner avant la fin de son mandat actuel en 2027, malgré les récentes défaites électorales de son parti aux législatives et aux élections européennes.
Lors de sa première interview depuis les élections législatives qui se sont déroulées en deux tours les 30 juin et 7 juillet, Macron a pris la parole sur la chaîne publique France 2.
Il a reconnu que son camp, “Ensemble” (mouvement centriste), avait subi des revers lors des élections parlementaires locales et européennes, mais a rejeté les appels à sa démission émanant de certains politiciens de l’extrême droite et de la gauche.
Le président français a également refusé la proposition de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES), qui a remporté les dernières législatives, de nommer l’économiste Lucie Castet au poste de Premier ministre.
Il a préféré une proposition émanant du groupe républicain de droite.
Macron a précisé qu’il ne nommerait pas de nouveau Premier ministre avant la fin des Jeux Olympiques, que la France accueillera du 26 juillet au 11 août.
Il a souligné que le gouvernement intérimaire actuel, dirigé par Gabriel Attal, demeurerait concentré sur cet événement sportif mondial. Le président a mis en garde contre le risque de “chaos” si un nouveau gouvernement était formé avant ces Jeux.
Le chef de l’État a estimé que les récentes élections législatives en France n’avaient produit aucun gagnant clair. “Personne ne peut mettre en œuvre son programme… ni la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale, ni la majorité sortante, ni la droite républicaine”, a-t-il déclaré.
Macron a exhorté les forces politiques qui ont empêché l’extrême droite, représentée par le Rassemblement National, de l’emporter, à trouver un consensus et à faire des compromis pour parvenir à des solutions communes pour la prochaine étape politique.
Il est à noter que la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale a remporté les dernières élections législatives sans obtenir la majorité absolue nécessaire pour former un gouvernement.
L’alliance de Macron est arrivée en deuxième position, tandis que le Rassemblement National a pris la troisième place, aboutissant ainsi à un “parlement suspendu”.
Source : Agences
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