Le président français Emmanuel Macron a lancé hier, mercredi 25 septembre 2024, un appel pour réformer le Conseil de sécurité des Nations Unies en limitant l’usage du droit de veto en cas de “meurtres de masse”, une référence implicite à la Russie.
Cette initiative répond à la demande croissante de nombreux États membres de l’ONU pour une réforme du Conseil, jugé inefficace et non représentatif du monde contemporain.
Actuellement, le Conseil de sécurité est composé de 15 membres, dont cinq permanents avec droit de veto : les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine. Les dix autres membres sont élus pour des mandats de deux ans en respectant une répartition géographique.
Macron a souligné que l’élargissement du nombre de membres permanents ne suffirait pas à résoudre la paralysie actuelle du Conseil.
Il a insisté sur la nécessité de “changer les méthodes de travail et de limiter le droit de veto en cas de meurtres de masse” pour renforcer l’efficacité de l’organe international.
“Nous devons avoir le courage et l’audace de le faire, en collaboration avec les membres permanents actuels”, a déclaré Macron devant l’Assemblée générale des Nations Unies.
AFP