Trois jours après les élections législatives françaises, le Président Emmanuel Macron a rompu son silence en déclarant que « personne n’a gagné », appelant à la formation d’une majorité forte et diversifiée.
Macron a souligné qu’aucun parti politique n’a réussi à obtenir la majorité suffisante à lui seul, insistant sur l’importance du dialogue entre les forces politiques pour construire cette majorité.
Il a précisé qu’il choisirait un Premier ministre en se basant sur ces principes, confirmant que le gouvernement actuel continuerait à gérer les affaires courantes jusqu’à ce que des compromis politiques soient trouvés.
Dans ce contexte, le gouvernement cherche à obtenir le soutien de la droite modérée après que la gauche n’a pas réussi à obtenir la majorité, tandis que les députés de l’extrême droite sont entrés au Parlement en vue de se préparer pour les élections présidentielles de 2027.
Malgré la formation d’un « front républicain » cohérent, le parti d’extrême droite « Rassemblement National » a remporté 143 sièges, loin de la majorité absolue, tandis que le bloc de gauche a obtenu entre 190 et 195 sièges sans atteindre la majorité requise.
Le camp présidentiel se tourne vers la droite à la recherche d’alliés, avec des appels à la formation d’un gouvernement d’union.
Au milieu de ces négociations, les dirigeants de gauche ont accusé Macron de tenter de tirer parti des résultats des élections à son avantage, tandis que Marine Le Pen a vu dans les résultats un simple report de sa victoire attendue.