Lors d’une conférence de presse tenue au Canada, le président français Emmanuel Macron a fermement averti que ce serait une “faute” de la part du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de rejeter la proposition de cessez-le-feu au Liban.
Selon Macron, ce refus pourrait entraîner une escalade régionale aux conséquences imprévisibles.
“La proposition qui a été faite est une proposition solide.
Elle n’a pas été faite en l’air”, a déclaré Macron à Montréal, en compagnie du Premier ministre canadien Justin Trudeau.
Il a précisé que cette initiative avait été minutieusement préparée et négociée avec les autorités israéliennes par les États-Unis et la France.
Macron a également exprimé son opposition à ce que le Liban devienne un nouveau foyer de conflit similaire à Gaza.
Le Premier ministre canadien a soutenu cette position en soulignant l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat, évoquant les “images horribles” provenant du Liban.
Un Appel International pour la Paix
Les États-Unis, l’Union européenne, et plusieurs États arabes ont lancé un appel commun pour un arrêt des combats au Liban pendant 21 jours.
Cette initiative fait suite à des frappes aériennes israéliennes qui ont causé la mort de centaines de personnes et déplacé des dizaines de milliers d’autres.
Cet appel survient peu après que le chef de l’armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi, a demandé à ses troupes de se préparer à une offensive terrestre contre le Hezbollah.
Macron a noté que les premières réactions d’Israël à la proposition de cessez-le-feu n’étaient pas définitives et a évoqué la possibilité de convoquer un nouveau Conseil de sécurité pour intensifier la pression diplomatique.
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