À Madagascar, le passage destructeur du cyclone Gamane a entraîné la mort d’au moins onze personnes et touché plus de 7 000 individus, d’après les déclarations du Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC).
Le matin du 27 mars 2024, le cyclone Gamane a frappé le nord de Madagascar avec des vents moyens s’élevant à 150 km/h et des pointes dépassant les 210 km/h, accompagnés de fortes pluies. Bien qu’il ait été rétrogradé en tempête tropicale sévère le mercredi soir, le phénomène météorologique est resté quasi stationnaire dans cette partie reculée de l’île, compliquant ainsi le recueil des informations.
Les zones nord de l’île, notamment les régions de Diana et Sava, sont encore sous vigilance maximale. Les autorités à tous les niveaux redoublent d’efforts pour répondre à l’étendue des destructions. Le Général Elack Andriakaja, à la tête du BNGRC, a fait part de la gravité de la situation, mentionnant la stagnation exceptionnelle du cyclone comme une cause majeure des désastres observés, notamment l’endommagement des infrastructures et les inondations dramatiques.
Conséquences de la progression du cyclone Gamane : dégâts matériels significatifs avec des habitations inondées, des ponts submergés et des routes rendues impraticables. Les précipitations abondantes se sont ajoutées aux inondations déjà présentes à cause des pluies diluviennes de la semaine précédente. Face à des prévisions de 100 millimètres de pluie supplémentaires dans les prochaines 24 heures, le BNGRC conseille à la population de rester autant que possible confinée chez elle et d’écouter attentivement les directives des autorités locales.
Tandis que la tempête s’éloigne maintenant de Madagascar à une allure de 9 kilomètres par heure vers la péninsule de Masoala, sur la côte est, les équipes de secours demeurent mobilisées, prêtes à supporter les communautés dans leur effort de rétablissement après cette tragédie naturelle.