Fournir de l’eau potable représente un important défi pour plusieurs nations qui s’efforcent d’assurer à des millions d’individus l’accès aux ressources essentielles pour une vie décente. Cependant, avec la pression de l’augmentation de la population et des effets du changement climatique, il est crucial de s’adapter.
Dans ce contexte, l’Algérie a récemment présenté un plan pour la construction prochaine de six usines de dessalement d’eau qui seront alimentées exclusivement par l’énergie solaire. Ces installations auront une capacité de production journalière de 1.8 million de mètres cubes d’eau potable. Leur mise en service est prévue pour 2027, au plus tard en 2028.
Annonce d’usines de dessalement en projet
Cet investissement a pour but de pallier les besoins fondamentaux en eau. Ces dernières années, l’Algérie a fait face à des pénuries d’eau potable affectant des millions d’habitants. L’intégration de ces nouvelles usines fait partie d’un projet ambitieux en deux phases, estimé à 4.5 milliards de dollars.
Malgré l’ampleur du coût, Mohamed Boutaba, PDG de la Société algérienne de l’énergie, assure que cela ne se répercutera pas sur les consommateurs finaux. Le prix de l’eau restera fixé selon les tarifs actuellement établis par le gouvernement et les entités régulatrices. L’aspect financier bénéficierait également de l’emploi de l’énergie solaire pour ces usines.
L’énergie solaire au cœur de l’initiative
Grâce à l’utilisation de l’énergie solaire, ces usines pourront générer leur propre électricité (une usine consomme entre 40 et 45 Mw par jour), réduisant ainsi d’environ 30% les coûts de production de l’eau. Cette approche permet de ne pas augmenter les charges pour les citoyens algériens.