Le Maroc confirme sa présence sur le marché mondial des véhicules électriques en recevant un investissement notable pour la fabrication de batteries électriques. Cette initiative, ratifiée par les autorités marocaines le 29 mars 2024, marque le début de la construction d’une usine par la compagnie chinoise spécialisée dans la fabrication de batteries électriques, BTR New Material Group, à proximité de Tanger.
Avec un investissement de 3 milliards de dirhams (environ 300 millions de dollars), l’usine prévue sera à la pointe de la technologie, se concentrant sur la production d’éléments de cathode essentiels. Avec une capacité de production estimée à 50 000 tonnes, cet établissement jouera un rôle déterminant pour affirmer le rôle du Maroc dans l’industrie des véhicules électriques.
Le ministère marocain des Investissements a précisé que le début de la production, attendu à 25 000 tonnes, est prévu pour septembre 2026. Cette annonce fait suite à la conclusion d’un accord d’investissement entre le Maroc et BTR, reflétant la volonté des deux parties de favoriser l’expansion de l’industrie des véhicules électriques dans cette zone.
Le choix du Maroc comme destination pour les investissements dans des installations de production de batteries pour véhicules électriques n’est pas nouveau. Le pays jouit d’une réputation favorable pour plusieurs raisons, dont la solidité de son secteur automobile, le dynamisme de ses industries d’énergies renouvelables et la richesse en matières premières telles que le cobalt et les phosphates.
Il est également important de mentionner que le Maroc possède déjà d’importantes infrastructures dans le secteur des véhicules électriques. Par exemple, Stellantis, propriétaire de Renault, opère une usine à Kénitra, dans le nord-ouest marocain, avec une capacité annuelle de production atteignant 50 000 véhicules électriques de type supermini. En parallèle, Peugeot produit des voitures à combustion interne dans le pays, qui abrite aussi un important réseau de fournisseurs de pièces automobiles.