Devenir partenaire

Maroc et Maurice dominent avec des scores inédits : découvrez l’indice d’attractivité en Afrique 2024 !

L’attractivité économique en Afrique : focus sur les leaders et les défis

L’Afrique connaît une dynamique économique fascinante, avec certains pays qui brillent par leur stabilité et leur attractivité, tandis que d’autres luttent contre divers obstacles à leur développement. Des nations comme le Maroc, Maurice et le Cap-Vert se distinguent, alors que d’autres doivent surmonter des défis importants.

L’Indice d’Attractivité 2024 de l’Institut Amadeus

L’Institut Amadeus, un centre de réflexion basé au Maroc, a récemment publié la douzième édition de son Indice d’Attractivité en Afrique pour 2024. Ce rapport analyse la capacité des 54 pays africains à attirer des investissements, révélant des disparités significatives. Tandis que certains pays mettent en œuvre des réformes économiques et engagent des investissements stratégiques, d’autres font face à des circonstances difficiles, aggravées par des tensions géopolitiques et les impacts du changement climatique.

Le Maroc en tête des pays attractifs

Pour cette édition, le Maroc se positionne en tête de liste, affichant un score global de 77,45. Ce chiffre est le résultat de plusieurs évaluations : 70,75 pour le potentiel dynamique du marché, 82,25 pour la qualité de la régulation, et 77,75 pour la productivité des facteurs. L’Afrique du Sud suit de près avec une note de 76,88, tandis que l’Égypte prend la troisième place avec 75,80. Maurice et le Botswana complètent le top 5 avec des scores respectifs de 75,20 et 70,03.

Dans le classement, la Tunisie occupe la neuvième position avec un score global de 66,15, décomposé en 58,75 pour le potentiel du marché, 65,63 pour la qualité de la régulation et 74,25 pour la productivité des facteurs. Elle est précédée par le Rwanda (6e), les Seychelles (7e) et le Cap-Vert (8e), alors que l’Algérie est 12e avec une note de 63,48. L’indice repose sur trois axes principaux : le Potentiel et la Dynamique du Marché (30 %), la Qualité de la Régulation et de l’Environnement des Affaires (35 %), et la Qualité des Facteurs Productifs (35 %).

La stabilité des pays africains : une vision d’ensemble

Le rapport inclut également un indice de stabilité pour 2024, utile pour les entreprises envisageant des investissements à long terme. Maurice se distingue une fois de plus avec un score de 77,25, suivi du Maroc (76,04), des Seychelles (75,43), du Cap-Vert (74,13), et du Botswana (70,40). En comparaison, la Tunisie se classe 17e avec un score de 57,14, qui reflète une résilience mixte face aux défis internes et externes.

Les données montrent que la Tunisie excelle dans des domaines tels que la résilience aux vulnérabilités sociales, mais est troisièmement derrière l’Égypte et l’Algérie, qui occupent les 10e et 12e places respectivement. À l’autre bout du spectre, la Libye et le Soudan affichent les scores les plus bas, avec des notes peu encourageantes de 29,58 et 26,93.

Une analyse approfondie

Cet indice de stabilité repose sur une méthodologie qui se décline en trois axes : le contrôle de la violence et de la sécurité (35 %), la résilience face aux vulnérabilités sociales et environnementales (35 %), et la résilience de l’État (30 %). Ces indicateurs fournissent une image nuancée des contextes locaux et aident à mieux comprendre les environnements d’investissement à travers le continent.

Cette analyse souligne non seulement les pays qui performent bien en matière d’attractivité, mais elle met également en lumière les défis que d’autres doivent surmonter pour renforcer leur position sur la scène économique africaine.