Dans un partenariat économique en plein essor, le Maroc se retrouve au cœur de l’attention chinoise, suscitant un enthousiasme grandissant dans le secteur de l’industrie automobile. Une série de facteurs stratégiques et un climat de coopération propice ont permis à cette alliance de prospérer, ouvrant ainsi la voie à une révolution économique imminente.
L’un des moteurs de cette relation florissante est le secteur automobile marocain, qui est déjà une plateforme de fabrication automobile moderne. Sous la direction de géants tels que Renault et Stellantis, le Maroc produit actuellement environ 700 000 véhicules par an, avec l’objectif ambitieux d’atteindre un million d’ici 2030. En outre, les exportations de ce secteur devraient atteindre 14 milliards de dollars d’ici 2023.
Le Maroc a su nouer des relations diplomatiques solides avec la Chine, devenant l’un des principaux partenaires commerciaux du Royaume. Les échanges commerciaux entre les deux pays se chiffrent à 7,5 milliards de dollars, bien que la balance commerciale penche largement en faveur de la Chine. Les importations marocaines de produits chinois dépassent de loin les exportations.
Le roi Mohammed VI a joué un rôle essentiel dans cette coopération, effectuant trois visites en Chine, la dernière en 2016 ayant conduit à la signature d’un accord de partenariat stratégique couvrant divers secteurs. En 2022, le Maroc a également rejoint l’initiative chinoise “la Ceinture et la Route”, qui vise à injecter d’énormes investissements dans les pays situés le long du corridor économique.
Ce qui suscite un intérêt particulier de la part des investisseurs chinois en 2023, ce sont les investissements massifs dans la fabrication de batteries de voitures électriques au Maroc. Le pays est devenu une destination de choix grâce à la disponibilité des matériaux nécessaires à la fabrication des batteries, tels que le cobalt et le phosphate. Les investissements annoncés en 2023, notamment par GOTION High-Tech, CNGR Advanced Material et BTR New Material, représentent un montant impressionnant de 9,5 milliards de dollars.
L’une des clés de l’attractivité du Maroc est sa position en tant que carrefour commercial avec 54 accords de libre-échange, offrant aux produits marocains un accès à plus d’un milliard de consommateurs. Cela constitue un facteur essentiel pour attirer les investissements étrangers, notamment ceux en provenance de Chine.
L’industrie automobile marocaine s’est développée de manière spectaculaire, avec plus de 260 usines opérant sur son territoire et une tendance croissante vers les voitures électriques. La compétitivité des prix au Maroc est classée en tête à l’échelle mondiale, surpassant des géants tels que l’Inde et la Chine.
Ce partenariat économique entre le Maroc et la Chine s’annonce comme un modèle à suivre pour de nombreux pays, y compris la Tunisie.
Une question se pose : est-ce que la Tunisie pourrait tirer des leçons de cette réussite et renforcer ses liens commerciaux avec d’autres partenaires stratégiques ? Quelle est votre opinion sur ce sujet ? Pensez-vous que cela aura un impact sur l’avenir de la Tunisie ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.
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