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Maroc : Un investissement de 128 millions d’euros pour devenir le hub des batteries électriques

Le Maroc : un hub émergent pour la production de véhicules électriques

Le Maroc se positionne de plus en plus comme un pôle d’attraction pour les investissements dans le secteur de la production de véhicules électriques, avec des géants de l’automobile comme Renault et Stellantis qui y ont déjà établi leurs usines.

Un investissement stratégique dans la fabrication de batteries

Dans cette dynamique, le fabricant chinois de batteries, Gotion High-Tech, a récemment annoncé un investissement majeur de 128 millions d’euros destiné à la construction d’une usine de batteries lithium au Maroc. Cette installation sera érigée près de Casablanca et démarrera avec une capacité de 20 gigawattheures (GWh), avec une possibilité d’extension à 100 GWh. Cette hausse des capacités de production locale devrait considérablement booster la fabrication de composants pour voitures électriques et hybrides dans le pays.

Renforcement de l’approvisionnement local

Gotion High-Tech prévoit de financer ce projet avec ses propres ressources ainsi que des fonds levés spécifiquement pour cette initiative. Ce développement s’inscrit dans les ambitions du Maroc d’améliorer ses infrastructures pour les véhicules électriques, tout en répondant à la demande croissante sur le marché mondial des énergies renouvelables. Parallèlement, l’entreprise envisage également une installation similaire en Slovaquie, soulignant une approche paysagée sur le long terme visant à soutenir la croissance de l’industrie verte.

Une stratégie adaptée aux besoins de l’Europe

L’engagement de Gotion High-Tech pour fournir des batteries sur le marché européen reflète la stratégie du Maroc qui aspire à devenir un leader dans les secteurs des énergies renouvelables et de la fabrication automobile. Le pays tire parti d’un écosystème favorable à l’automobile, enrichi par des accords de libre-échange avec l’Union européenne et les États-Unis, ainsi que par sa proximité géographique avec l’Europe. Ainsi, cette usine ne servira pas seulement à produire des composants pour le marché local, mais également à renforcer les exportations, portant l’objectif d’augmenter la part des pièces locales dans les exportations automobiles de 65 % à 80 %.

Ce projet d’envergure est un pas important vers la réalisation des ambitions du Maroc dans le secteur des véhicules électriques, promettant non seulement de générer des emplois, mais aussi d’affirmer la place du pays sur la scène internationale en matière d’innovation et de durabilité.