Les médias marocains ont rapporté mercredi dernier que le Maroc envisageait de se procurer un satellite espion israélien, conçu par la société Israël Aerospace Industries (IAI), détenue par l’État hébreu.
Mardi, cette entreprise publique a annoncé avoir signé un contrat d’un milliard de dollars pour fournir l’un de ses systèmes à un tiers non précisé.
IAI, connue pour la fabrication de certains des systèmes de défense antimissile et des drones les plus avancés d’Israël, a précisé dans une déclaration aux autorités réglementaires de Tel Aviv que l’accord serait exécuté sur une période de cinq ans.
Les sites d’information marocains Le Desk et Le 360 rapportent, citant des sources israéliennes à Rabat, que le contrat stipule la fourniture du satellite d’espionnage Ofek 13, destiné à remplacer deux satellites fabriqués par Airbus et Thales.
Ni le chef de la mission israélienne à Rabat ni le ministère marocain des Affaires étrangères n’ont répondu à une demande de commentaire de Reuters.
Des experts indiquent que le satellite que le Maroc prévoit d’acquérir d’Israël dans les prochaines années accomplira des “missions précises”.
En 2021, Israël et le Maroc ont signé un accord de défense couvrant le renseignement et la coopération dans les industries et les achats militaires, avec pour objectif pour Rabat de développer une industrie militaire locale, notamment dans le domaine des drones.
L’Algérie sur le Qui-Vive
Mohamed Hani, président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée populaire nationale algérienne, a déclaré dans un communiqué que “son pays refuse la présence israélienne près de ses frontières”.
Hani a souligné que l’une des raisons de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc était liée à ses relations avec “l’entité israélienne”.
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