L’exploration spatiale est une arène où les pays concourent pour atteindre des sommets inédits et étendre les frontières de l’exploration. Dans cette quête vers l’inconnu, la Chine a ambitieusement déclaré son objectif d’atterrir sur Mars dans un futur proche. La charge de cette mission ambitieuse repose sur les épaules de la Commission nationale chinoise pour l’espace (CNSA), qui s’est fixée un objectif audacieux : arriver sur Mars en seulement 10 à 15 ans, un délai qui pourrait bien lui permettre de surpasser la NASA dans cette compétition vers Mars.
La réussite de ce projet monumental repose sur le développement d’un moteur nucléaire révolutionnaire. Ce moteur est un réacteur à fission nucléaire qui promet de propulser les engins spatiaux à une force inégalée. L’aspect le plus époustouflant de cette technologie est sa capacité à déployer sa taille de manière significative dans l’espace, passant de dimensions modestes sur Terre à celles comparables à un bâtiment de 20 étages une fois en orbite. Cette avancée en génie mécanique a le potentiel de transformer radicalement le voyage dans l’espace.
Des experts chinois avancent que le recours à ce réacteur nucléaire pourrait réduire de moitié le temps nécessaire pour les missions spatiales, rendant possible l’atteinte de Mars en juste trois mois au lieu de sept, grâce aux technologies existantes. Une telle percée place sans conteste la Chine en position de leader dans la conquête de la planète rouge.
Toutefois, cette ambition spectaculaire n’éclipse pas la poursuite des recherches dans ce secteur. Le développement de réacteurs nucléaires pour fusées a captivé l’intérêt international depuis des décennies, avec la NASA également dans la course. Néanmoins, divers obstacles associés à la sécurité ont considérablement ralenti les avancées dans ce domaine. Les inquiétudes liées aux menaces d’accidents nucléaires ont constitué un défi de taille pour les organisations spatiales.
Pour pallier à ces préoccupations, la Chine a entrepris des démarches préventives conséquentes. Elle s’est tournée vers l’intelligence artificielle pour effectuer des études et simulations avancées sur ces réacteurs nucléaires, avec l’objectif d’identifier et d’éviter tout problème potentiel. Grâce à ces simulations numériques, il est possible d’accélérer la mise au point de cette technologie tout en réduisant les dangers liés à son exploitation.