L’horizon économique de la Mauritanie s’illumine avec l’exploitation imminente du gisement gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA), propulsant le pays au rang de leader africain de la croissance d’ici 2025. Les prévisions émanant de la Banque africaine de développement (BAD) et du Fonds monétaire international (FMI) promettent un taux de croissance phénoménal de 14,3%, alimenté par les ressources partagées avec le Sénégal.
Le GTA, confié aux géants mondiaux BP et Kosmos Energy, devrait produire 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an dans sa première phase, atteignant 5 millions de tonnes en 2027 et 10 millions de tonnes à partir de 2030. Cette expansion significative consolidera la Mauritanie en tant que puissance gazière montante sur le continent.
Felix Fischer, chef de la mission d’experts du FMI, souligne l’impact majeur attendu en 2025, lorsque les exportations de gaz représenteront 11,6 % du total des exportations du pays, propulsant la croissance économique à 14,3%. Cependant, pour l’année en cours, la Mauritanie devrait déjà enregistrer une croissance enviable de 5,1%.
Le potentiel économique de la Mauritanie se renforce davantage avec l’exploitation future du gisement de Bir Allah, dont les réserves intégralement situées dans les eaux territoriales mauritaniennes sont évaluées à 80 000 milliards de pieds cubes. Cette richesse gazière promet une prospérité économique comparable aux monarchies du Golfe.
Cependant, l’article souligne également le désappointement lié à l’Union du Maghreb Arabe (UMA), à laquelle appartient théoriquement la Mauritanie. Malgré ses immenses potentiels, l’UMA demeure un rêve non réalisé, entravé par des querelles internes et des ambitions limitées. La Mauritanie, en plein essor, semble choisir d’explorer son destin économique indépendamment des limitations régionales.
Alors que la Mauritanie se profile comme un acteur clé de la scène économique africaine, le reste du Maghreb pourrait tirer des leçons de cette réussite potentielle et envisager des collaborations fructueuses pour le bien commun
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